• Chapitre 16

    Je courais sans but précis dans un épais brouillard. Je vis soudain une forme humaine devant moi.

    L’individu se retourna et je vis le visage de Kanede. Je m’élançai vers lui pour le prendre dans mes

    bras mais il m’ignora et fit volte-face. Je le vis s’éloigner lentement et disparaître petit à petit dans la

    brume épaisse. Tout à coup, je sentis le sol se dérober sous mes pieds. Je me mis à tomber dans le vide

    et…je me réveillai en sursaut. Je regardai autour de moi et fus soulagée de me trouver dans la

    chambre d’hôtel. Je jetai un coup d’œil vers Melody puis vers le réveil qui se trouvait près de mon lit.

    Il était 4h du matin. Je remis ma tête sur l’oreiller mais n’arrivai pas à retrouver le sommeil. Je me

    tournai et me retournai dans mon lit indéfiniment jusqu’à ce qu’enfin le réveil sonne. Je me levai et

    allai dans la salle de bain. Je pris une bonne douche pour oublier le cauchemar que j’avais fait mais

    cela ne servit à rien. Je repensai aussi à celui-ci pendant que je m’habillais. Mlle Ogawa m’avait prêté

    des vêtements de l’agence pour éviter que je ne remette les mêmes habits chaque jour. Une fois prête,

    je fus surprise de voir que je n’avais mis que 10 minutes à faire tout cela. Je prenais d’habitude 1 /2

    heure rien que pour me doucher. Je réveillai doucement mon amie qui dormait encore à point fermer

    pour la prévenir que j’allais travailler. Elle me regarda d’un air somnolent, hocha la tête puis se

    rendormit. Je sortis alors de la chambre, en prenant soin de faire le moins de bruit possible. Je

    descendis prendre mon petit déjeuner et partis en direction de l’agence lorsque j’eus fini de manger.

    Dès que je mis le pied à l’intérieur, Mlle Ogawa se rua sur moi comme si la fin du monde se préparait.

    -Mais qu’est-ce que tu fais ?! Tu as 1 minute de retard ! Même une seconde peut faire la différence

    dans ce milieu ! Tu sais que…

    Elle commença à divaguer sur le sujet mais je ne l’écoutais plus que d’une oreille. Sa manière de voir

    les choses me rappelait ma tante. Je rigolais à cette idée et, croyant sûrement que je me moquais

    d’elle, ma manager recommença à me sermonner. Lorsqu’enfin elle eut terminé son long discours,

    elle m’accompagna dans le bureau du directeur de l’agence. J’eus le temps de lire sur la porte avant

    d’entrer qu’il s’agissait de M. Yoshida. Une fois à l’intérieur, je vis un petit homme qui devait avoir

    environ 60 ans assis dans un fauteuil à roulettes. Je n’arrivais pas à déchiffrer ce qu’il y avait dans

    son regard  même si normalement c’était d’une facilité déconcertante pour moi. Il me fit redescendre

    sur Terre lorsqu’il déclara d’un ton solennel :

    -Bien le bonjour Votre Majesté. Avez-vous bien dormi cette nuit ?

    Je comptais répondre mais il m’interrompit d’un geste de la main.

    -Je suppose que oui mais passons. Vous vous doutez bien que ce n’est pas pour cela que vous êtes ici.

    D’abord, sachez que lorsque vous êtes sur votre lieu de travail, aucun employé ne vous traitera

    comme une princesse. Vous êtes pour l’instant aux yeux de tous une parfaite inconnue. Mais je pense

    que vous le savez déjà. Trêve de bavardages. Si vous vous trouvez en ce moment devant moi, c’est pour

    que je puisse vous remettre ceci.

    Il sortit d’un des nombreux tiroirs de son bureau une petite enveloppe et me la remit. Je l’ouvris

    délicatement et en sortit un bout de papier sur lequel était marqué à l’encre le mot « Publicité ». Je

    dépliai le papier et lus ce qu’il y avait d’écrit. Mon visage s’illumina dès que j’eus fini de lire. Ma vie

    d’artiste allait enfin pouvoir commencer pour de vrai.


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  • Chapitre 17

    Nous étions dans le train en direction de l’endroit où se passait le tournage. Lorsque je dis « nous », je

    veux bien sûr parler de moi et ma manager, Mlle Ogawa. J’avais laissé Melody à l’hôtel parce que je ne

    voulais pas la réveiller. Ce matin, j’avais reçu de la part du directeur de l’agence une opportunité

    incroyable pour commencer ma carrière d’artiste : j’allais passer une audition pour une publicité !

    J’étais tellement excitée que je n’entendais même pas les conseils de ma manager. Je n’entendis que

    quelques bribes de son monologue « travail...attentive…concentration…sourire… ». Je regardais par

    la fenêtre l’air ailleurs mais Mlle Ogawa me tira de ma rêverie et me sourit. C’était la première fois

    que je la voyais sourire et je la trouvais vraiment plus belle ainsi.

    -Courage Rose.

    Je lui rendis son sourire et m’aperçut que nous étions arrivées à destination. Quand nous fûmes

    descendues du train, je remarquai que tout autour de nous s’étendait une énorme plaine couverte de

    fleurs multicolores.

    -C’est beau !

    -Oui en effet c’est magnifique.

    Un homme venait de surgir à côté de moi. Je sursautai et me retournai vers lui.

    -Euh excusez-moi qui êtes-vous ?

    -Enfin Rose ! Ce n’est pas une façon de parler à celui qui dirige le tournage de cette publicité !

    Je regardais l’homme et me mis à rougir d’embarras.

    -Oh excusez-moi ! Je suis confuse ! Je m’appelle Rose W… Aïe !

    Mlle Ogawa venait de me donner un coup de coude et je me rappelai que je ne devais révéler mon

    véritable nom à personne, sous peine d’être renvoyée au palais. Ah et j’ai oublié de vous préciser que

    je portais mon « déguisement » ! Enfin bref, il fallait que je me trouve un autre nom le plus vite

    possible pour ne pas éveiller les soupçons de mon interlocuteur.

    -Je m’appelle Hikari Matsuda. Mais tout le monde m’appelle Rose à cause de la couleur de mes

    cheveux.

    -Enchanté de te rencontrer Rose. Je suis Eichi Amasaki, le directeur de l’audition.

    Après ces courtes présentations, M. Amasaki me conduisit près du lieu de tournage où se trouvait une

    autre fille. Elle avait les cheveux et les yeux noirs comme le charbon. Je ne m’attardais pas trop sur

    elle et détournai mon attention vers les caméras postées devant moi. Le directeur nous expliqua

    alors comment l’audition allait se passer.

    -Bon les filles, pour cette audition, vous allez devoir mettre un kimono. La publicité que nous voulons

    faire est pour le prochain festival d’été de la ville. Vous allez donc devoir poser pour nos

    photographes en adoptant vos poses les plus mignonnes. Celle de vous qui aura su capté notre

    attention verra son beau visage posté sur un des plus grands panneaux publicitaires du centre-ville.

    Vous vous rendez bien compte que c’est une chance extraordinaire pour vous lancer dans le milieu

    artistique alors faîtes de votre mieux !

    Nous partîmes alors nous changer dans une caravane spéciale puis nous ressortîmes toutes deux

    vêtues d’un magnifique kimono de couleur différente. Je m’éloignais de ma rivale et allai me poster

    devant un photographe qui me regarda d’un air admiratif. Je lui souris et vis qu’il rougissait. Je

    plaisais au photographe et je pensais que c’était un bon début. Je commençai alors à prendre des

    poses que jamais au grand jamais je n’aurais prises dans la vraie vie ! Lorsque le shooting photo fut

    terminé, moi et ma concurrente nous retournâmes vers le directeur de casting. Je déglutis. Le

    moment d’annoncer les résultats était enfin arrivé.


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  • Chapitre 18

    -Et la grande gagnante est…Hikari Matsuda !

    Je restai un moment sans réagir puis me souvins que j’avais « changé » de nom et

    que, par conséquent, c’est le mien que le directeur avait prononcé. Après ces

    quelques secondes de réflexion, je m’avançai vers M. Amasaki et pris l’enveloppe

    qu’il avait dans ses mains.

    -Félicitations pour cette victoire Rose.

    Je me retournai vers celle qui avait dit cette phrase, à savoir Mlle Ogawa. Après lui

    avoir rendu son sourire (pour la deuxième fois de la journée ! ce qui est vraiment

    incroyable !), je détournai mon regard vers celle que j’avais « affrontée ».

    -Tu as fait de ton mieux. Tu étais vraiment magnifique sur les photos. Je n’arrêtais

    pas de t’observer du coin de l’œil et je trouve que tu as vraiment beaucoup de talent.

    Après ces quelques mots, j’avançai ma main, m’attendant à ce qu’elle me la serre.

    Mais contrairement à ce que je pensais, elle l’ignora et dit :

    -Tu l’avoues toi-même : je suis talentueuse. Mille fois plus que toi d’ailleurs ! Si tu as

    gagné cette fois-ci, c’est parce que je n’étais pas au meilleur de ma forme. Mais je

    t’assure que la prochaine fois que nous nous affronterons, je gagnerai !

    Elle me frôla et s’en alla en appelant son manager. Non mais je rêve ! Pour qui se

    prend-elle ?! Si je n’étais de bonne humeur, je lui aurais déjà donné une gifle à cette

    Miss je-sais-tout ! Enfin bon, ce n’est quand même pas une petite dispute qui allait

    me gâcher la journée !

    Après avoir dit au revoir à tout le monde, moi et ma manager nous dirigeâmes vers la

    gare. Dans le train, je remarquai que la jeune femme me regardait d’un air qui disait

    « Mais qu’est-ce que tu attends ? ». Sur le coup, je ne compris pas ce qu’elle voulait

    dire. Puis je m’aperçus que je n’avais pas encore ouvert l’enveloppe que j’avais reçue.

    Je m’empressai alors de le faire et en sortit un bout de papier sur lequel était

    marqué le mot « Album ». Mon cœur bondit de surprise. Je levai la tête, les yeux

    écarquillés.

    -Tous ceux qui veulent devenir artiste doivent passer par la phase « publicité ». S’ils

    la réussissent, ils passent au second test : « l’album ». Si celui-ci est un succès, ils

    peuvent alors passer à la troisième et dernière phase : « Le concert ». Et c’est alors

    seulement que l’on peut dire qu’ils sont devenus artistes. Pour ta part, tu as passé

    avec brillo le premier examen. Mais ne te réjouis pas trop vite car le second est

    nettement plus difficile. Il faudra que tu écrives seule une chanson entière. Bien sûr,

    tu seras encadré par un grand producteur de disque qui t’aidera et je serais

    également là pour te soutenir. La plus grande partie du travail est cependant à ta

    charge alors la seule chose que je peux te dire pour l’instant est : bonne chance.

    Un nœud venait de se former au niveau de mon estomac. Le stress du métier était en

    train de m’envahir. Est-ce que je pourrais le surmonter ? Vais-je arriver à passer ce

    second test ? Suis-je réellement apte à devenir une idole ? Toutes ces questions se

    bousculaient dans ma tête. N’en pouvant plus, je m’endormis pendant tout le reste

    du trajet.


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  • Chapitre 19

    Dès que je fus entrée dans notre chambre, Melody se rua sur moi, le visage rouge de

    colère.

    -Pourquoi est-ce que tu ne m’as pas réveillée ?! Je voulais aussi venir te voir tourner

    cette publicité !

    -Désolée c’est juste que…attends un peu ! Comme sais-tu que mon premier travail

    était de tourner une pub ?

    -C’est simple, il y a ta photo sur le plus grand panneau publicitaire de la ville.

    -QUOI ?! O.O

    Je me jetai alors sur la vitre de la fenêtre et vit que mon amie me disait la vérité.

    J’étais un peu soulagée d’avoir mis mon déguisement car sinon je ne pourrais plus

    sortir sans être harcelée de paparazzis et de fans. Je me voyais déjà comme une

    grande star mais Melody me fit redescendre sur Terre.

    -C’est quoi cette enveloppe ? Ton 2ème travail ? Je veux tout savoir cette fois-ci !

    J’avais du travail ! Si je voulais réaliser mon rêve de devenir artiste, il fallait que je

    travaille dur ! J’expliquai rapidement la situation à mon amie et pris une feuille et

    un stylo. Je restai un long moment devant la feuille vierge, sentant que Melody me

    regardait fixement. Nous étions toutes les deux silencieuses, attendant que

    l’inspiration me vienne. Mais cela n’arriva malheureusement pas, même après 10

    minutes de profonde réflexion. Je mis fin au silence en soupirant.

    -C’est trop DUUUUR !!! Je n’y arriverais jamais ! Aucune idée ne me vient à l’esprit !

    -Réfléchis un peu. Après tout, ce n’est pas en 10 minutes qu’on écrit une chanson.

    Bon, faisons une pause. Tu ne peux pas te concentrer le ventre vide.

    Elle m’entraîna dans les couloirs de l’hôtel jusqu’à la cafétéria. Nous prîmes chacune

    2 croissants et du café pour nous réveiller. Après ce petit encas, nous retournâmes

    dans notre chambre.  Je me rassis devant la feuille blanche et pris le stylo entre mes

    mains. Je pris une profonde inspiration et commençai à me demander quel serait le

    thème de ma chanson. Je sentis soudain une vague d’idées me submerger. Je les triai

    et décidai de ceci : ma chanson sera en japonais car c’est la 1ère que j’écris vraiment.

    Ensuite, le thème sera…Oh et puis zut ! Pourquoi réfléchir autant ? Je me mis alors à

    écrire et les paroles de la chanson vinrent au fur et à mesure. Lorsque celles-ci

    furent écrites, je commençai à écrire la partition qui irait avec. Comme je n’avais pas

    beaucoup d’expérience dans ce domaine, je dus envoyer plusieurs fois Melody à la

    bibliothèque la plus proche pour me ramener des livres sur le sujet. Lorsque j’eus

    enfin fini, je me retournai vers cette dernière souhaitant lui annoncer la bonne

    nouvelle. Je la trouvai endormie sur le lit, encore toute habillée. La pauvre devait

    être fatiguée à cause de tous ces allers-retours. Ne voulant pas la réveiller pour la

    même raison que la dernière fois, je mis ma perruque et mes lentilles le plus

    silencieusement possible et m’éclipsai comme j’en avais à présent l’habitude. Je me

    dirigeai au pas de course vers l’agence pour que personne ne me voie et courus

    jusqu’au bureau du directeur. Je toquai à la porte et ce dernier m’autorisa à entrer.

    Je vis alors que M.Yoshida n’était pas seul. Près de lui se trouvait un homme aux

    cheveux blonds et au teint très blanc.

    -Bonjours Mlle Matsuda. Je vous présente celui qui va vous aider à écrire votre

    chanson. Vous le connaissez très certainement, voici le très célèbre producteur de

    musique :…

    -Makoto Ota !

    Ces mots sortirent de ma bouche sans que je m’en rende compte. J’étais

    complètement abasourdie de voir que le plus célèbre producteur de musique du

    pays se trouvait en ce moment même devant moi. Tous les magazines people parlent

    de lui comme étant le producteur « parfait » qui peut faire du pire CD du monde le

    CD le plus vendu de l’année. Je repris soudain mes esprits et me rappelai la raison

    pour laquelle j’étais venu jusqu’ici.

    -M. le directeur, si je suis venu vous voir, c’est parce que j’ai terminé d’écrire la

    chanson que Mlle Ogawa m’avait demandée. Et puisque M.Ota est là, je propose que

    vous l’écoutiez ensemble. Si vous êtes d’accord, bien sûr.

    -Vous savez Mlle Hoshida, M.Ota est un homme très occupé et je doute que…

    -C’est bon. J’ai le temps d’écouté un morceau produit par ma future élève. Allez-y,

    chantez, nous vous écoutons. Je remis alors les partitions et les paroles de ma

    chanson au producteur et fit le vide dans mon esprit pour me calmer. Quand je fus

    enfin calme, j’ouvris la bouche et commençai à chanter en priant que ma chanson

    plairait aux deux adultes.


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  • Chapitre 20

    L’air ébahi des deux hommes me laissa penser que ma chanson ne leur avait pas plu.

    Je sentis les larmes me monter quand tout à coup M. Ota s’écria :

    -Incroyable ! Tout bonnement magnifique ! De toute ma carrière, je n’ai jamais

    entendu quelqu’un chanter aussi bien ! Et ne me dis pas que tu as écrit les paroles

    toute seule : je serai d’autant plus impressionnée.

    -En fait, je…oui je les ai écrites toute seule…mais ce n’est pas quelque chose de si

    extraordinaire…enfin je veux dire…il y a sûrement meilleur que moi…enfin je…

    Je devenais de plus en plus rouge à chaque parole que je prononçais. Le producteur

    me prit alors les deux mains et me regarda fixement.

    -Je sens que je vais pouvoir faire de toi la plus grande artiste de tout le pays…

    Félicitations, tu viens de sortir ton premier disque ! Nous verrons bien s’il deviendra

    populaire ou pas mais compte sur moi pour te faire le plus de publicité possible

    Darling !

    -D…darling ?!

    Je me sentais de plus en plus mal à l’aise en sa présence. Mais le principal était que

    ma chanson lui avait plu. Et je pouvais enfin sortir mon album…Non ! Mon premier

    CD ! Pas mon premier album ! Je me souvins tout à coup qu’un album était une

    compilation de chanson d’un même artiste. Cela voulait dire que…

    -…l’épreuve n’est pas encore terminée…

    -Et oui Darling ! Tu ne viens de passer que la première partie du test. En réalité, ce

    second examen est le plus long des trois alors il va falloir t’accrocher. Et je propose

    qu’on se mette tout de suite à travailler sur ta prochaine chanson.

    -Mais, je ne sais même pas si mon premier CD va plaire aux gens, je ne peux pas

    commencer à travailler sur mon deuxième.

    -Ne t’inquiète pas Darling ! Mon instinct ne me trompe jamais ! Je sais qu’il va se

    vendre comme des petits pains. D’ailleurs, allons tout de suite faire une séance

    photo pour pouvoir afficher ton portrait partout en ville, puis dans le pays et enfin

    partout dans le monde ! HAHAHA

    Il commença à rigoler d’un rire confiant. Un peu trop confiant à mon goût. Mais, à

    part ça, je trouvais que M.Ota était très sympathique et assez drôle. Je rigolais alors

    à mon tour d’un rire tout autre. Le directeur fit alors de grands yeux ronds et me

    regarda comme si je venais de commettre le pire pécher du monde. Je m’arrêtai net

    et me retournai vers le producteur. Il souriait et ne sembla pas vexer de ma réaction,

    ce qui me soulagea vraiment. Lorsque nous sortîmes enfin de la pièce, M.Ota me

    conduisit vers une salle pleine de caméras. Je saluai tout le monde et montai sur

    l’estrade. J’étais à présent habituée à être prise en photo. Je bougeai avec grâce et

    rapidité tout en faisant attention de ne pas faire tomber ma perruque. Quand la

    séance photo prit fin, nous nous dirigeâmes vers une autre pièce destinée à créer le

    design de l’emballage du CD. Le résultat était tellement beau que je n’arrivais pas à

    me reconnaître au début. La journée se termina par une séance d’entraînement au

    chant.

    Epuisée, je rentrai à l’hôtel et subit à nouveau la colère de Melody. Mais celle-ci

    m’apprit vite quelque chose qui allait changer ma vie à tout jamais…


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