• Concours Saint-Valentin

    Ah...La Saint-Valentin...le moment idéal pour déclarer son amour...sauf quand on

    n'est amoureux de personne (comme moi T.T) !

    Bref, comme le 14 février est très proche, j'ai décidé d'organiser un concours un

    peu...comment dire...spécial !

    Le principe est simple : Réaliser le plus beau montage de couples mangas *_*

    Pour vous inscrire, laissez un commentaire sur cette article :)

    Le concours se terminera dans 1 mois, c'est à dire le 8 mars.

    LES INSCRITS

    Kimmy-Saki

    miou65

    SuSumi

    ♪note♪

    AngelsLili

    bidge

    Musa♥

    mannequin2011

    dead-girl


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  • Dessin de manga 5

    Je fais partie depuis le début de l'année d'un atelier sur les mangas dans mon

    collège.

    Moi et mon groupe avons décider de dessiner un manga et d'ensuite le publier.

    Mais avant, j'aimerais avoir votre avis sur la question.

    Voici donc le crayonné de la première planche.

    Qu'en pensez-vous ? Trouvez-vous que le dessin est d'une bonne qualité ?

    Si non, pourquoi ? J'ai vraiment besoin de vos conseils ! >.<

    A chaque fois que je dessinerai une planche, je la publierai sur le blog pour que vous

    me disiez ce que je dois rectifier :)

    Merci d'avance à ceux qui m'aideront ! Bye <3

     


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  • La légende du Père Noël

     

    - Le Père Noël ? Voyons, maman... Je sais très bien qu'il n'existe de pas vraiment et

    qu'en fait, c'est juste papa qui se déguise. 

    La mère parut désespérée. Voilà maintenant la dixième fois depuis ce matin qu'elle

    essayait de la convaincre que le Père Noël existait bel et bien ! Et bien sûr, qui le

    saurait mieux qu'elle étant... la Mère Noël ? Néanmoins, elle ne pouvait se résoudre à

    le dire à Risa, sa fille qui se trouvait devant elle et pleurant que Noël était gâché

    parce que les parents n'arrêtaient pas de mentir à leurs enfants pour leur rentrer

    des idées stupides dans la tête. 

    - Mais non, ma chérie, réesseya la mère en touchant délicatement l'épaule de sa fille,

    le Père Noël existe, et tu sais pourquoi ? 

    La jeune fille resta sceptique un court instant, mais ne voulant pas - malgré ce qu'elle

    prétendait - se résoudre à "oublier" le Père Nöel, elle tendit une oreille qu'elle

    voulait à demie attentive. Les sentiments contradictoires que Risa ressentait firent

    sourire sa mère. 

    - Et bien... Je vais t'avouer quelque chose que je n'avais osé dire à personne de peur

    que tout le monde me prenne pour une folle. 

    - Même pas à grand-papa ou grand-maman ?

    - Même pas à eux.

    - Et à papa ?

    - Non plus.

    Risa sourit doucement et s'installa confortablement sur son lit et tapota une petite

    place à ses côtés pour inviter sa mère à s'installer à son tour.

     - Raconte-moi, je te promet, dit-elle avec la main sur le coeur, que je ne te trouverais

    pas folle.

    - D'accord, sourit la mère, alors c'était de cela très longtemps...

    La fillette voyait déjà le paysage devant elle et ferma les yeux pour savourer l'histoire

    de sa mère.

    J'étais une petite fille. Un peu plus jeune que toi. Je devais avoir 8 ans, à l'époque...

    Bref, dehors soufflait le vent qui faisait doucement monter une tempête. Les flocons

    de neiges virevoletaient partout, amenant avec eux un espoir fugace qu'il n'y ait pas

    d'école le lendemain.

       Nous étions à une semaine de Noël et la maison m'aveuglait les pupilles avec toutes

    ses guirlandes lumineuses qui "ne servant à rien" disai-je.

       J'étais assise, repliée sur moi-même, contemplant le gracieux balet que m'offraient

    la tempête. Mes parents s'affaissaient à leurs tâches et je finis par m'endormir,

    rongée par l'ennui.

       Un petit bruit me réveilla malgré mon lourd sommeille. "Petit" bruit n'était peut-

    être pas adéquat... Je dirai plus qu'un ÉNORME boum! retentit dans toute la pièce,

    rebondissant en écho sur les murs richements décorés.

       En tentant de ravaler ma curiosité qui me rongeait les entrailles, je gardai tout de

    même les yeux fermés. J'ouvris précautieusement un oeil pour voir ce qui se passait

    autour de moi. D'ailleurs, je me demandai pourquoi mes parents n'avait pas entendu

    tout ce raffut !

    - Grand-papa et grand-maman étaient déjà durs d'oreilles ? demanda Risa en riant

    avec un rire cristallin.

    - Haha! Peut-être que oui, répondit la conteuse en faisant un clin d'oeil à sa fille, tu

    verras !

    - Rooh là là... Maman ! Bon, et que s'est-il passé, ensuite ?

    - Et bien, c'est là que tout se joue... Le vent qui soufflait de plus en plus fortement

    faisait battre la fenêtre sur son encadrement qui rendait la scène plus effrayante.

    Les douces lumières des guirlandes projetaient d'horribles ombres sur les murs avec

    des oreilles pointues, un chapeu fourchu, un nez crochu et des dents... 

    - Maman, arrête ! implora l'enfant au bord des larmes. Tu me fais peur ! 

    - Pardon, mais tu comprendras par la suite... sourit la mère avec affection. 

    - Ils ne sont pas méchants, hein maman ? 

    - Non...

    - Ouf ! S'écria la gamine en se serrant contre sa mère.

    - Alors, où en étais-je ? Ha! oui. Et des dents... d'humains ? Soudain, un petit

    personnage tout mignon bondit hors de la cheminée et entra dans mon champ de

    vision très restreint - car je te rappelle que je ne regardait la scène que d'un oeil. 

       Il était entièrement vêti de vert avec des bords laineux d'un blanc maculé de cendre

    de la cheminée que mes parents n'avaient pas encore nettoyé. Il épousseta ses

    vêtements verts et ses longues chaussettes rouges et noires et se retourna vers la

    cheminée.

    - Nicolas, dépêche-toi ! Un Papa Noël doit être rapide, efficace et silencieux, cria le

    lutin - ou quelque chose s'y rapprochant..

    - Oui, oui... J'arrive, Archille, calme-toi... déclara une voix encore dans la cheminée. 

    - De plus que toi, tu n'étais a-b-s-o-l-u-m-e-n-t pas silencieux... continua cette même

    voix.

    - Oh ! Nicolas ! C'est comme papa ! S'écria la jeune fille qui embarassa sa mère sans

    s'en rendre compte.

    - Ou... oui. Comme ton père. finit-elle quand même par dire. Mais si ça ne te dérange

    pas, j'aimerai continuer mon histoire. 

    - D'accord !

    - Alors... Le petit bonhomme vert regarda dans le salon et m'aperçut...  

    - Mais il est méchant le lutin : il a complètement ignoré Nicolas. 

    - Hahaha! oui... Mais et l'histoire ?

    - Oh, pardon ! se reprit la jeune fille.

    - Ce n'est rien. Alors, le petit lutin regarda et me remarqua. Il fronça des sourcils et

    s'approcha. 

    - Il y avait quelqu'un dans le salon ? Mmmh, elle m'a l'air de dormir... Bon ! Nicolas.

    Ici commence ton premier entraînement pour devenir le futur Père Noël. 

    - Mais... 

    - Tu es d'accord ? 

    - N... 

    - Super ! Commençons ! 

    Malgré moi, je ne pus me retenir de rire et un léger son m'échappa. Je sentis le petit

    garçon - qui devait alors avoir mon âge - me regarder et remarqua soudainement

    qu'il était en costume rouge avec, comme pour le lutin, des bordures blanches

    cotoneuses complètement maculées de cendres. 

    Je vis sa teinte prendre la même couleur que son uniforme et il essaya tant bien que

    mal de se cacher. 

    - Finalement, la petite ne dormait pas... renchonna le petit lutin. 

    - On dirait bien que non, répondis-je de moi-même. 

    Le bonhomme secoua la tête et soupira. Il me regarda avec pitié puis regarda

    l'apprenti Père Noël. 

    - Nicolas, tu vas devoir lui effacer la mémoire. Il ne faut pas qu'elle se rappelle de

    nous. 

    - Mais... On ne peut pas faire ça. C'est injuste ! s'écria-t-il, indigné à ma place. 

    - C'est vrai ! Et puis, je vous promet que je n'en parlerai à p-e-r-s-o-n-n-e. Promis,

    croix de bois, croix de fer, si je mens, je vais en enfer ! dis-je, ma main posée sur le

    coeur. 

    Le garçon Noël sourit en me regardant, mais le lutin - qui semblait être son

    superviseur - nous sortit de notre bulle. 

    - Allez, les amoureux. Nicolas a encore du travail ! dit-il agacé des oeillades qu'on se

    lançait. 

    - Oui, je dois... y aller. répondit celui-ci sans toute fois détacher son regard du mien.

    - Donc tu es venu en traîneau ? lui demandai-je. 

    - Et bien... oui. 

    - Et tu es le fils du Père Noël ? demandai-je avec une excitation grandissante. 

    - Non, ria-t-il. En fait, je suis orphelin... 

    - Oh! pardon, je ne savais pas... 

    - Ne t'en fait pas, je ne suis pas triste pour autant. 

    - Hum ! s'impatienta le lutin. 

    - Bon... je crois qu'il est temps pour moi de partir. 

    - Attends ! C'est toi qui va distribuer les cadeaux, ce Noël ? demandai-je avec les yeux

    brillants. 

    - Oui... dit-il en rougissant. 

    Il partit ensuite comme il était revenu, c'est à dire par la cheminée. Comme par

    magie, toute la suie qui se trouvait sur le plancher disparut et mes parents

    rentrèrent dans la salle. 

    - J'ai hâte à Noël ! dis-je devant l'air ahuris de mes parents qui pensaient que je ne

    croyais plus au Père Noël. 

    C'est comme ça qu'à chaque Noël, j'attendais impatiemment la venu de Nicolas et

    c'est aussi comme ça que tu es nées. dis la mère avec un clin d'oeil alors que le

    principal intéressé entra dans la pièce avec des cadeaux. 

    - Alors comme ça, ma fille ne croit plus au Père Noël ? demanda-t-il. 

    - Non, j'y crois encore... En fait, non, je n'y crois plus : je sais qu'il existe. répondit la

    fillette. 

    - Moi qui pensai te cacher que nous étions... 

    - Maman et papa... Noël ! finis la gamine à la place de sa mère. 

    La petite famille se souhaitèrent un joyeux Noël et s'échangèrent leurs cadeaux.

    Soudain, un ÉNORME boum! retentit dans la pièce, près de la cheminée. Mais il

    semblait que seule Risa l'eut entendu... Étais-ce son imagination ? 

    Pendant ce temps, un petit lutin tout vert et tout mignon du nom d'Archille se

    retrouva écrasé par le jeune Nicolas qui ne pouvait décrocher ses yeux de sur Risa.

     


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  • Un ami ou...Plus

    ~Haiko est mon meilleurs ami, le destin nous a réuni lui et moi quand nous étions à l'école maternelle le lieu où nous avons eu notre première rencontre, et depuis ce jour là, Haiko resta la personne la plus importante dans mon coeur, même si ça signifirai qu'il soit amoureux d'une fille et qu'il m'oublirai pour toujours....~

    *A l'école, Aimi était avec ces camarades*

    "Hé Aimi qu'est-ce que tu as prévu le jour de noël?" Mio

    "Eh bien...J'ai pas encore réfléchi à ça...." Aimi

    "Et si tu te confessait à Haiko ?" Mio

    "Mais.....Mais de quoi est-ce que tu parle ?!!" Aimi

    "Allez Aimi on sait tous que tu es amoureuse de Haiko" Une de ses camarades

    "Quoi....ça se voit tellement..." Aimi

    "Eh bien on l'a deviné facilement..." Une de ses camarade "En parlant de lui..."

    "Aimi !" Haiko 

    "Hein ? Haiko qu'est-ce qu'il y a ?" Aimi

    "J'ai besoin de te parler en urgence" Haiko

    "Hein ?" Aimi

    *Un moment après..*

    "Qu'est-ce qu'il y a ?" Haiko

    "Eh bien...Euh...Je suis amoureux d'une fille" Haiko

    *Elle baissa sa tête* "Tu es amoureux d'une fille ?" *Puis elle la leva* "Bien ! Qu'est-ce que tu veux savoir ?" Aimi

    "Eh bien...Je voudrai me confessais à elle" Haiko

    "Mmmm....J'ai une idée...Noël est pour bientôt, c'est le moment le plus romantique de tout lui avouer Aimi

    "Tu crois qu'elle va aimer ça ? Et puis et si elle me rejettera ?" Haiko

    "Haiko...Tu es le garçon le plus formidable que j'ai jamais rencontré, jamais elle ne te rejettera"Aimi

    "Merci beaucoup Aimi" Haiko

    "C'est normal" Aimi

    *Le lendemain, dans la classe*

    "Hé oh Aimi...." Mio

    "Quoi ?" Aimi

    "Qu'est-ce qu'il y a Aimi ? tu as l'air déprimé. Il s'est passé quelque chose avec Haiko ?" Mio

    "Plus au moin oui...En faite il est amoureux d'une fille, et il m'a dit qu'il ne savait pas quand est-ce que il va se confesser à elle, alors je l'ai aidé. Il va se confessait à elle le jour du réveillon" Aimi

    "Là mon amie, vraiment tu es stupide. Tu es amoureuse d'Haiko non ? Alors pourquoi tu l'as aidé ?"Mio

    "Eh bien...C'est que, à un moment j'ai pensé qu'Haiko ne ressent que de l'amitié envers moi, et puis même si il aime une autre fille ça ne changerai rien. Haiko est important pour moi je ne dois pas penser à l'éloigner de cette fille, car il me détestera" Aimi

    *Mio soupira* "Mais est-ce que ça va aller ? Je suis sûr que tu es triste" Mio

    "Oui ça va aller ne t'inquiète pas ^^, j'aime beaucoup Haiko et je voudrai l'aider" Aimi

    "C'est pour cet raison que tu es mon amie ^^" Mio

    *Le jour de noël, Aimi était dans sa maison en train de regarder par la fenêtre*

    "Haiko doit être avec cette fille en ce moment" Aimi *Soudain, on lui a envoyer un message*

    Le message: Je suis près de chez toi, il faut que je te parle en urgence.

                                                            Haiko 

    *Aimi sorta, et vit Haiko*

    "Haiko ? Qu'est ce que tu veux ? Ne me dis pas qu'elle t'a rejeté ?!!! Comment elle a osé !!!" Aimi

    "Non non c'est pas ça, enfaite la fille que j'aime c'est...toi" Haiko

    "Moi aussi....Grace à toi tu as rendu noël encore plus magique..." Aimi


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  • 3ème place du concours : bidge

     

    /!\ Narrateur féminin /!\

    J'étais assise, seule, dans le salon. Je me trouvais devant la cheminée pour me réchauffer du froid. Dehors, il neigeait, le paysage qui normalement devait être de différentes couleurs, était blanc, tout blanc. Je trouvais ça magnifique, la neige, elle est douce et pure. Je m'habillai d'un gros pull, un bonnet, une écharpe et des gants pour ne pas attraper froid et je sortis dehors. En sortant, je sens le froid me submerger, je fis un pas. J'entendais le bruit de la neige qui craquait sous mes pieds. Je partis me balader, au passage, je rencontrai des enfants jouant avec la neige, des couples se tenant la main, je vis aussi des familles s'amuser ensemble. Je les regardais tristement, moi, je n'avais pas tout ça. Tous les ans, quand Noël arrivait, je le fêtais seule. La solitude avait une grande place dans ma vie. Quand j'avais treize ans, mes parents sont partis à l'étranger. Je n'ai plus aucune nouvelle d'eux. Cinq ans ont passé et je les attends toujours. Je commençais à perdre goût à la vie, je ne recevais plus de visites depuis leur départ. Mais je croyais en eux, je savais qu'il reviendrait un jour. Je passai au super marché pour acheter quelques bûches pour ce soir. Ensuite, je rentrai chez moi. Je me suis changeai, puis, je suis allée pendre un bain chaud pour me réchauffer.

    Ma meilleure amie Saya venait me rendre visite de temps en temps, mais ne restait pas beaucoup puisqu'elle avait ses études. Moi, j'ai arrêté mes études dès que je me suis rendue compte que mes parents ne revenaient pas depuis je fais des petits boulots par-ci par-là, mais Saya veut que je reprenne mes études malheureusement, je ne peux pas, je n'ai pas les moyens de les financer et je n'ai pas le temps. J'entendis sonner, j'allai voir et je trouvai Saya.

               -      Comment vas-tu Arisa ? Demanda Saya.

       -      Je vais bien ! Mais que fais-tu ici ? Tu n'es pas censée fêter Noël avec ta famille ? 

       -      Eh bien, je ne pouvais pas laisser ma meilleure amie fêtait Noël seule et mes parents m'ont laissée venir chez toi ! Depuis le temps que j'attends, ils ont enfin dit oui ! S'exclama Saya en me sautant au cou. 

      -      Oui, je suis heureuse aussi ! M'exclamai-je en resserrant l'étreinte. 

    Cette fois, je ne vais pas passer Noël seule ! Pourtant, je ressens toujours un gout amer ...

    Saya était restée avec moi. Elle avait apporté avec elle quelques décorations de Noël. Nous passons le reste de la journée à décorer mon appartement. Puis, je sortis avec Saya pour acheter à manger, car des bûches ne suffiront pas. Au supermarché, nous avons acheté une dinde, des boissons, des biscuits, des bonbons et autres choses inutiles. C'est Saya qui mettait les aliments dans le panier, d'habitude, je n'achetais pas ses choses.

    Ensuite, nous sommes rentrés. Dehors, il neigeait toujours. Saya me racontait ses vacances pendant tout le trajet. Elle était très bavarde, mais j'étais heureuse d'avoir une amie comme elle.

    En entrant dans l'appartement, je remarquais une lettre dans le sol. Je la pris et l'ouvris. Elle disait:

     "Viens devant le lac à 18h ce soir !" 

    Je ne savais pas qui c'était, il y avait aucune trace du destinataire ou de l'expéditeur pour savoir qui l'a envoyé et si elle m'était destinée. Est-ce que je devrais me méfier ou pas ? Je ne savais pas, j'étais un peu perdue.

    -      Tu devrais y aller, on ne sait jamais, elle peut t'être destinée. Me conseilla Saya en rangeant les courses.

     -      Oui, tu as surement raison. Répondis-je.

    Saya était dans la cuisine, elle m'avait interdit d'y entrer, car elle voulait cuisiner seule et m'a demandé de me reposer. Donc j'étais allongée sur le canapé du salon, en train de regarder la télé. Je vis l'horloge, il était plus de 17h. Je me levai alors du canapé avec beaucoup de difficultés. Je m'habillai simplement et sortis. Mais avant j'avais prévenu  Saya de mon départ. Je me dirigeai vers le lac qui était à une trentaine de minutes de chez moi. Je marchai, il faisait nuit car à cette période de l'année le soleil se  couche tôt. Il n'y avait presque plus personne dans les rues. Les branches des arbres hurlaient sous l'effet du vent glacial. J'étais enfin arrivée à destination. À ma grande surprise, je ne trouvai personne. Je soupirai puis je rentrai chez moi. Je devais me douter que personnes ne viendra. Je ne sais pas pourquoi, mais cette lettre m'avait rendu tellement heureuse et maintenant, je sens que ce monde vient de s'écrouler. J'accélérai le pas, je sentais des larmes qui coulaient le long de mon visage.

    Je m'arrêtai, j'étais arrivée. Je séchai mes larmes et j'entrai chez moi. J'étais étonnée de trouver les lumières éteintes.

    -      Saya ? Tu es là ? M'exclamai-je.

    Tout d'un coup, les lumières s'allumèrent. À cet instant, mes yeux s'écarquillèrent en voyant qui était devant moi. Il y avait  Saya, sa famille, mais aussi mes parents. Ceux que je n'ai pas vus depuis cinq ans. J'avais des larmes aux yeux, mais j'étais tellement émue. Ils s'écrièrent  alors:

    -      Joyeux Noël !!!

    C'est le plus beau cadeau que je puisse avoir … 


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