Bonjour à tous ! Je m’appelle Rose White. Ou plutôt Rosemarie Hathaway White 3ème du nom pour
être exact. Et oui, je suis une princesse ! Je sais ce que vous vous dîtes : « Oh ! J’aimerais tellement
être à sa place ! Elle a trop de chance ! Elle vit dans un magnifique château, peut avoir tout ce qu’elle
veut, blablabla… » Mais vous vous trompez ! >.< Je déteste ma vie… Tous les jours, la seule chose que
j’entends c’est la voix de ma tante qui me dit « Fais pas ci, fais pas ça, c’est dangereux, je ne veux que
ton bonheur, blablabla… » La vérité c’est que j’en ai marre !! Tous les soirs je suis obligée d’assister à
des soirées super ennuyantes où tout ce que je fais c’est répéter encore et toujours les mêmes phrases
et les mêmes gestes… Ma vie ressemble à… à un disque rayé ! Voilà c’est ça ! A un disque rayé ! Et mon
rêve le plus cher, c’est qu’un beau jour je puisse m’échapper de cet univers car j’y suis prise au piège
depuis maintenant 16 ans.
Aujourd’hui est un jour comme tous les autres. Je suis en ce moment même en train de me préparer
pour un bal organisé par la famille Suzuki, une grande et riche famille ayant pour héritier un beau et
jeune prince, Kanede Suzuki. Bien évidemment, ma tante veut absolument que je le rencontre en vu
d’un prochain mariage. Vous vous en doutez sans doute, mais on ne m’a pas demandé mon avis. Je ne
l’ai jamais vu ce mec moi ! Je ne le connais que par rumeurs et je ne sais même pas à quoi il ressemble !
>.< Enfin bon, je n’ai pas le choix après tout… Je n’ai jamais eu le choix de toute façon… Soudain, je
sentis des larmes couler le long de mon visage. Mon maquillage dégoulinait et ma vision se brouillait.
Lorsque ma tante vint frapper à la porte pour voir si tout se passait bien, je me dépêchait de fermer la
porte de ma chambre à double tour. J’enlevai ma robe et mes chaussures, m’essuyai le visage et
enfilai la seule tenue « normale » que contenait mon placard : une robe d’été et des baskets. Petite
précision : nous sommes en hiver. Je pris donc parmi mes nombreux manteaux de marques un long
manteau de fourrure qui suffirait sûrement à me tenir au chaud. Sans prendre le temps de prendre
d’autres affaires avec moi, je lançai l’échelle de secours et me précipitai à l’extérieur. Mon cœur
battait au moins à 100 à l’heure et c’était comme si une partie de mon cœur prisonnier venait d’être
libérée.