• Chapitre 7

     

    Lorsque je sortis enfin de mes pensées, la première chose que je fis fut de sortir pour m’acheter

    quelques bricoles comme…une valise par exemple ! Je pensai aussi à m’acheter des vêtements car je

    portais les même depuis hier et je ne trouvai pas ça très hygiénique. Arrivée devant un magasin assez

    mignon, je m’arrêtai et entrai à l’intérieur. Dès que j’eus franchi le seuil, je me rappelai que je n’avais

    pas pris d’argent avec moi en fuyant du palais -_-‘ Mais quelle gourde ! >.< Je ne voulais pas me

    rabaisser à emprunter de l’argent à Kanede alors j’essayai de me trouver un travail pour aujourd’hui,

    histoire de pouvoir au moins acheter mon ticket de train. Pour le reste, je l’achèterai une fois sur

    place, lorsque j’aurais un travail stable. Peut-être que ce travail aura un rapport avec la musique…

    Soudain, une idée me vint. Voilà la solution à mon problème : la musique ! Je me dirigeai alors vers la

    fontaine de la place et me hissai sur le rebord. Qu’est-ce que je pourrais chanter ? Mmm… Pourquoi

    pas une chanson en rapport avec ma situation ? C’est une bonne idée je trouve ! Alors je commençai à

    chanter. Voyant que personne ne m’écoutait, je chantai plus fort. Mais personne ne m’écouta non

    plus. Ce n’était peut-être pas une si bonne idée finalement… Au moment où que je commençais à

    désespérer, une voix féminine qui m’était inconnue s’éleva.

    -HEY ! Cela vous arrive d’apprécier les bonnes choses quand elles se présentent devant votre nez ?!

    Vous ne voyez pas que cette jeune fille veut vous chanter quelque chose bande d’idiots ?!

    C’est alors que la moitié de la foule qui m’ignorait encore il y a quelques secondes se retourna vers

    moi. La joie monta alors en moi et je regardai celle qui m’avait aidée. Je lui adressais un sourire des

    plus amicaux et me retournai à nouveau vers mes spectateurs. Cette fois, je ne chantai pas la chanson

    que j’avais choisie au début car un sentiment tout autre venait de s’emparer de moi. Ce sentiment, je

    l’avais déjà connu  en présence de Daphné car c’était l’amitié.

    Je mis toutes mes émotions dans mon chant et lorsque j’eus fini, je rouvris les yeux et vit que tous

    ceux qui s’étaient arrêtés pour m’écouter applaudissaient avec ferveur. Je fis la révérence et fis

    passer un verre dans lequel les passants mirent une somme considérable. Je n’en revins pas moi-

    même ! Je descendis alors de l’estrade improvisée sur laquelle j’étais et me précipitai vers l’inconnue

    qui avait rendu cela possible.

    -Salut ! Merci de m’avoir aidée ! Je m’appelle Rose. Et toi ?

    -Oh c’était vraiment trois fois rien ! Je déteste quand les gens m’ignorent alors j’ai supposé que c’était

    pareil pour toi. Et puis, tu m’as fait de la peine à t’égosiller sans que personne ne te remarque. Moi

    c’est Melody, enchantée. :)

    Soudain mon ventre se mit à gargouiller. Il faut dire que je n’avais rien avalé jusqu’à maintenant. Et

    tous ce que j’avais eu dans la bouche, c’était le goût amer des larmes.

    -Allez viens. Je connais un bon restaurant pas loin d’ici. Et ne t’inquiète pas, je t’invite. ^^

    Je suivis alors Melody dans les rues de la ville et nous arrivâmes devant un magnifique restaurant 5

    étoiles. Je m’apprêtai à y entrer lorsque Melody me retint.

    -Hey. Où est-ce que tu vas ? Ce n’est pas un endroit pour nous ça. C’est de CE restaurant que je te

    parlais.

    Je tournai la tête et vit une petite auberge nommé « Pirates ». Je suivis ma nouvelle amie à contre

    cœur en jetant un dernier coup d’œil au magnifique restaurant dans lequel j’avais envie de manger.

    Lorsque nous entrâmes dans le petit bâtiment, je remarquai aussitôt une forme familière. Je plissai

    les yeux pour mieux voir mais je n’arrivais toujours pas à reconnaître celui qui était posté dans un

    coin de la pièce. C’était une posture imposante et l’homme était vêtu de noir entièrement. Ce détail,

    qui m’avait d’abord échappé, me permis d’identifier celui qui se cachait dans la pénombre… 


    votre commentaire
  • Chapitre 6

     

    Kanede entra sans même m’adresser un regard. Il avait acheté toutes sortes de choses : de la

    nourriture, un kit de premier soin, des vêtements… Je ne le quittai pas des yeux. J’en avais même

    oublié ce que je faisais avec le téléphone à la main. Je pensais avoir réussi à oublier notre dispute de

    ce matin mais ce n’était malheureusement pas le cas. Je pensais qu’une fois que j’aurais pleuré toutes

    les larmes de mon corps, il ne m’en resterait plus. Mais je me trompais. Voir Kanede m’ignorer

    réveilla en moi toute la tristesse que j’avais éprouvée quelques heures auparavant. J’avais à nouveau

    envie de pleurer mais je me retins à nouveau. Je me détournai de son beau visage et essayai de me

    concentrer sur le téléphone. Je n’y arrivais pas mais fis emblant d’y arriver et de composer un

    numéro. Soudain, je sentis une main prendre la mienne. Une main chaude et réconfortante. Le

    propriétaire de cette main me remit un bout de papier puis s’en alla. J’entendis la porte de la

    chambre s’ouvrir et se fermer. J’avançai prudemment le bout de papier qu’il m’avait donné à mon

    visage. « Va à l’hôtel Mirabello. Ils ne te trouveront pas là-bas. C’est à 3 heures de train d’ici. Il se

    trouve près de la plus grande station de musique du pays. Bonne chance. Adieu. ». Alors comme ça,

    c’était vraiment fini. Cela m’apprendra à tomber amoureuse du premier venu. Car oui, je venais enfin

    d’identifier la nature du sentiment qui me rongeait depuis que j’ai vu Kanede : l’amour. Dans tous les

    livres que j’avais lus, l’amour était désigné comme un sentiment magique, puissant. Tous ces livres

    disaient que l’amour rendait heureux. Mais ils se trompaient. L’amour pouvait aussi vous rendre

    triste. Triste à en mourir. Il pouvait vous déchirer le cœur. Peut-être que si ma tante m’avait laissée

    fréquenter des garçons au palais, je n’aurais jamais éprouvé ce sentiment pour Kanede. Peut-être…


    2 commentaires
  • Voici la liste de celles que je préviendrai dès qu'un nouveau chapitre de ma fiction sortira :

    -lacie 4045 (Message Eklablog)

    -CoupdeFoudre (Message Eklablog)

    -SuSuMi (Message Eklablog)

    -Nivine-Sama (Message Eklablog)

    -Instars (Message Eklablog)

    -amu chan (Message Eklablog ou e-mail)

    Pour devenir une prévenue, il suffit de laisser un com' en précisant comment je peux vous joindre (Message Eklablog, adresse e-mail...)

    Sur ce, bye bye mes chéris 


    11 commentaires
  • Un Halloween pas comme les autres

    Est-ce que vous croyez aux maisons hantées, aux fantômes et aux monstres ? Non ? Voyons voir si vous pensez toujours la même chose après l’histoire que je vais vous raconter…

    Il était une fois, dans ce qui était autrefois la ville de Ronda, une vieille maison délabrée que tout le monde évitait. Cette immense et impressionnante bâtisse est, dit-on, l’habitat de fantômes terrifiants et cruels. Mais qu’en est-il réellement ? C’est que je vais vous faire découvrir…

    -Mikan ! Envoie-le ballon ! Vite dépêche –toi !

    -Hey ! Rendez-moi ma tête ! Ce n’est pas un ballon !

    -Si c’en est un ! Haha :D

    -Mais arrêtez ! MAMAN !!!

    -Les enfants, arrêtez d’embêter Natsume. Viens mon chéri. Vous devriez être gentils avec tout le monde aujourd’hui car c’est Halloween ! Si vous n’êtes pas sage, le père Dracula ne vous offrira pas de cadeaux.

    Les deux petites fantômes redonnèrent alors sa tête au petit Natsume.

    -Dis maman, est-ce que des humains vont venir nous rendre visite aujourd’hui ? Je m’ennuie !

    -Certainement ma petite Hotaru. Le soir d’Halloween, les humains les plus courageux viennent nous rendre visite dans l’espoir de nous voir. Et une fois de plus, on leur fera tellement peur qu’ils n’en dormiront plus la nuit !

    -Ce sera super ! J’ai hâte d’être à ce soir ! Hihi ^^

    Pas très loin de ce petit foyer, se trouvait une autre maison abandonnée. Elle était beaucoup plus petite et ne faisait presque pas peur. Dans cette petite maisonnette se trouvait 3 amis en train de jouer à chat.

    -Tu ne m’attraperas pas ! Jamais tu ne m’auras Kairi !

    -C’est-ce qu’on verra Minami ! Tadase ! Aide-moi au lieu de te goinfrer de gâteaux !

    -Charrive ! Attends che fini ma relichieuse !

    Lorsqu’ils se sentirent trop fatigués, les 3 petits garnements remarquèrent que la nuit étaient déjà tombée. Ne pouvant pas rentrer chez eux dans le noir ni rester dans cette maison à cause du froid, ils décidèrent de sortir et virent alors l’habitation de nos petits fantômes. Ils se précipitèrent vers la porte et se mirent à toquer aussi fort qu’ils le pouvaient.

    -Ils sont arrivés ! Ils sont arrivés ! Maman ouvre la porte avec tes pouvoirs !

    La mère entendit la requête de la petit Mikan et s’exécuta. Les 3 amis entrèrent alors dans l’immense maison.

    -La porte s’est ouverte toute seule ! Vous avez vu ! Oh la la j’ai trop peur.

    -Ne t’inquiète pas Minami ! La porte était sûrement déjà entre-ouverte quand on a frappé.

    -Oui il a churement raichon !

    -Tadase ! Combien de gâteaux as-tu pris avec toi ?

    -Che ne chais pas… Gloups…Je dirai une dizaine.

    A ce moment là, le petit Natsume sortit de se cachette et se précipita sur le gâteau du petit gourmand.

    -GATEAU !!!!

    -Natsume ! Revient ici ! Maman ! Il va tout faire rater !

    -Oui Mikan a raison maman ! Notre plan pour faire peur aux humains est tomber à l’eau ! Notre fête d’Halloween est gâchée ! OUIIIIN !!

    Les 2 fillettes se mirent alors à pleurer. La petite Minami, qui était de nature gentille, se précipita vers les deux fantômes.

    -Ne pleurez pas. Si vous voulez, on peut passer Halloween avec vous. Je suis sûre que d’autres personnes vont venir pour vous voir. On les effrayera ensemble ^^

    Les 2 sœurs levèrent alors les yeux et virent les 3 amis se déguiser avec des draps et des rideaux en fantômes comme elles.

    -Bou ! Alors ? Je fais assez peur ?

    -Hahahaha

    Tout le monde éclata de rire. Après cette bonne dose de rigolade, la petite bande se cacha et attendit l’arrivée d’autres humains imprudents. Ils passèrent la nuit d’Halloween à effrayer les personnes qui s’aventuraient dans leur demeure et s’amusèrent comme des petits fous.

    Hey ! Je n’ai jamais dit que j’allais écrire une histoire qui fait peur ! J’ai juste dit que vous croirez aux fantômes après avoir lu cette histoire. Ce n’est pas ma faute si vous ne savez pas lire ^^ Mais…au fait…Vous y croyez maintenant ?


    7 commentaires
  • Chapitre 5

     

    Lorsque je me réveillai, je sentis une présence chaude près de moi. Voulant savoir d’où provenait

    cette chaleur, j’ouvris les yeux et vit Kanede blotti contre moi. Je restai quelques secondes sans

    bouger puis…

    -QUE FAIS-TU ABRUTI ?! LEVE-TOI AVANT QUE JE N’APPELLE LA POLICE !

    -Dans notre situation je ne crois pas qu’appeler la police va t’aider.

    Il se leva doucement comme-si de rien n’était alors que j’étais rouge à la fois de colère et d’un autre

    sentiment qui m’était encore inconnu. Mon cœur battait la chamade mais j’essayais de n’en rien

    laisser paraître. Je me levai le plus vite possible et me précipitai dans la salle de bain pour me

    changer. Kanede était encore assis sur mon lit lorsque je claquai la porte en m’efforçant de ne pas

    faire trop de bruit. Lorsque je ressortis vêtue de ma tenue d’hier, je vis Kanede en train de faire sa

    valise.

    -Où est-ce que tu vas ?

    -Tu veux dire où est-ce que NOUS allons.

    -Ah non ! Je ne viens pas avec toi cette fois ! La dernière fois que je t’ai suivi j’ai couru pendant au

    moins 30 minutes ! Hors de question que je recommence !

    -C’est soit ça, soit tu te fais attraper par les gardes du palais. J’ai reçu un message d’un ami à moi qui

    travaille là-bas disant qu’ils avaient décidés d’étendre leur recherche sur toute la ville. Il faut que

    l’on parte d’ici. Tu sais parler français ?

    -Bien sûr que je sais ! Je suis des cours de français depuis que j’ai 6 ans alors je parle couramment

    cette langue.

    -Et anglais ?

    -L’anglais…disons que je peux encore m’améliorer ^^’

    -Alors c’est décidé : nous allons en France.

    -Quoi ?! Mais tu es fou ma parole ! Hors de question que j’y aille ! Ne compte pas sur moi pour

    t’accompagner dans un pays étranger !

    -Comme tu voudras. Moi je pars. Et aujourd’hui même. J’ai déjà réservé les billets.

    -QUOI ?! Annule le mien ! Je ne viens pas ! Je me débrouillerais ici. Ne t’inquiète pas pour moi.

    -Oh mais je ne m’inquiète pas. Ne te fais pas de fausses idées. Que tu ne viennes pas ça me fait un

    poids en moins sur mes épaules. Je n’aurai pas à supporter ta présence et tes plaintes comme ça.

    -Qu.. ?

    J’étais figée sur place. Comment pouvait-il me dire ça ? Jamais je n’avais vu son regard aussi froid et

    distant envers moi. Je commençai presque malgré moi à  regretter le Kanede pervers et arrogant que

    je connaissais. J’avais envie de fondre en pleurs pour je ne sais quelle raison. Un sentiment froid et

    douloureux s’empara de moi. Je dus retenir mes pleurs pendant toute la journée. Kanede sortis vers

    13h environ pour faire des « provisions » pour le voyage. Je profitai de ce moment pour m’écrouler.

    Toutes les larmes que je contenais depuis ce matin coulèrent le long de mes joues. Je devais être

    horrible à regarder. Après quelques minutes passées ainsi, je me relevai péniblement avec une tout

    autre idée en tête. J’essayais d’oublier cette étrange émotion qui m’avait submergée pour réfléchir à

    ce que j’allais faire un fois que Kanede serait parti. Pour l’hôtel je suis sûre que la question du prix est

    réglée. Mais où vais-je loger ensuite ? Je me souvins alors que mon amie Daphné était issue d’une

    famille d’agents immobiliers. Son père l’avait envoyée au palais pour qu’elle apprenne les bonnes

    manières et elle était devenue ma seule et unique amie. Je me demandai si ce n’était pas un peu

    risqué d’appeler le palais directement. Alors je décidai de l’appeler sur son portable. Encore fallait-il

    que je me rappelle le numéro. Moi je n’en ai jamais eu alors pour moi tous ces numéros étaient

    vraiment impossibles à retenir ! Je restai figée devant l’appareil accrochée au mur à essayer de me

    souvenir quand soudain je sentis une clé entrer dans la porte…


    9 commentaires