• OneShots

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    Tous les OneShots que vous trouverez ici sont de moi :3

    Je ne tolérerai aucun plagiat ! >.<

    Par contre, si vous voulez me faire de la pub... x)

    En tout cas n'hésitez pas à commenter si une OneShot vous plaît ;)

    Ou pas d'ailleurs ^^'

  • Les Quatre Saisons

    « Je déteste l’hiver car il y fait trop froid

    Je déteste le printemps pour son maudit pollen

    Je déteste l’été car il fait trop chaud

    Je déteste l’automne car… »

    Je m’arrêtai d’écrire et commençai à pleurer. Je ne savais pas pourquoi je pleurais. Cela doit faire maintenant des

    siècles qu’à chaque fois que j’entends ou même que je pense à cette saison qu’est l’automne, je pleure. Le problème,

    c’est que je ne sais toujours pas j’ai cette réaction étrange. Je me levai et m’assis sur le bord de la fenêtre en bois. Je

    regarderai les feuilles multicolores tomber des arbres et venir se poser délicatement sur le sol. Lorsqu’il y avait un peu

    de vent, on aurait qu’elles dansaient. Je trouvais cela magnifique. Mais mes larmes redoublèrent. Sans aucune raison,

    comme toujours. Cela commençait à m’énerver de ne pas pouvoir répondre à cette question : pourquoi. Pourquoi étais-

    je en train de pleurer ? Pourquoi ?! Je donnai un violent coup de pied à mon bureau et me dirigeai vers la cuisine. Trop

    d’émotions me donnaient faim. J’ouvris le réfrigérateur mais il était vide. Cela me mit encore plus en rogne. Je mis mon

    manteau et mes bottes et sortis pour aller à l’épicerie du coin. En passant devant un parc, je vis un jeune homme

    endormi sur un banc. Je pleurai. Je ne savais pas pourquoi mais je pleurai. Soudain il se réveilla et me vit. Son visage

    s’éclaira et il courut vers moi en criant d’une voix enjouée « Marie ! Marie ! » Comment connaissait-il mon nom ?

    Lorsqu’il arriva près de moi, je lui demandai d’une voix presque glaciale « Qui es-tu ? » Sa joie retomba alors d’un coup

    « C’est moi, Eric. Tu ne t’en souviens pas ? » Je secouai la tête pour dire non et la lueur d’espoir qui était apparue dans

    ses yeux larmoyants disparut. Il retourna alors s’asseoir, le regard vide. Je continuai mon chemin encore bouleversée

    par ce qui venait de se passer. J’avais l’impression de connaître ce garçon mais je ne me souvenais de rien le

    concernant.D’ailleurs, je ne me souvenais de rien me concernant moi non plus. J’ai perdu la mémoire lors de mes 14

    ans. Je ne sais ni comment, ni pourquoi. J’entrai dans l’épicerie et m’achetai un croissant. En sortant, il était là. Le

    garçon de toute à l’heure. Il m’attendait. J’avalai ma salive et me dirigeai vers lui. Lorsqu’il me vit, il se força à sourire.

    Mais je remarquai des larmes dans ses yeux. Cela me faisait de la peine de le voir ainsi. Mais pour une fois je ne pleurai

    pas. A la place, je dis quelque chose de vraiment stupide « Je me souviens » La lueur d’espoir qui avait disparue un peu

    plus tôt réapparut comme par enchantement. Il me proposa d’aller chez lui. J’hésitai. Ma raison me disait de m’éloigner

    de cet inconnu, mais mon cœur me disait l’inverse. Je choisis d’écouter mon cœur et suivit le jeune homme. Sa maison

    était assez grande. Il y avait des poèmes accrochés partout. J’essayai d’en lire un « Lentement tu tombais, Et moi,

    impuissant, te regardais Disparaître dans les ténèbres… » Je n’eus pas fini qu’un mal de tête atroce me prit. Des flash

    du passé défilaient devant mes yeux. Je me voyais, en train de tomber d’une falaise. En haut, Eric était en train de

    pleurer, la main tendue. Quand je sentis mon crâne heurté le sol, la douleur était telle que je m’accroupis et mis mes

    mains sur ma tête. Je pleurais, je suffoquais, j’étouffais. Je sentis soudain une douce chaleur dans mon dos et de grands

    bras vinrent m’enlacer. Cette chaleur m’apaisait et ces bras me réconfortaient. Lorsque je me fus calmée, Eric vint se

    placer devant moi. Avant même qu’il n’ouvrit la bouche, je hochai la tête en guise de réponse. Oui, je me souvenais à

    présent. Pas forcément de tout, mais je me souvenais. Submergée par tous mes souvenirs, je pleurai en regardant Eric

    dans les yeux. Je sentis ses lèvres se poser sur moi et m’abandonnai à ses baisers et ses caresses.

    - Quelques années plus tard -

    « Maman ! Qu’est-ce que tu fais ? » Je levai mon nez de ma feuille et regardai la petite fille brune. « J’écris un poème »

    lui répondis-je. Ses yeux s’illuminèrent et elle me demanda de le lire. Je hochai la tête et commençai ma lecture.

    « J’aime l’hiver parce que j’étais à côté

    J’aime le printemps parce qu’on s’y est mariés

    J’aime l’été parce qu’un enfant est né

    Et j’aime l’automne parce que je t’y ai rencontré »

    Un large sourire se dessina sur mon visage. « C’est très joli ». Ces mots me firent sursauter. Je me retournai et vit Eric

    appuyé sur le mur. Je lui souris. Il me sourit. On regarda au même moment notre enfant, qui souriait sans vraiment

    comprendre. On se regarda à nouveau et se mit à rire aux éclats. Pourquoi ? Cela n’avait plus aucune espèce

    d’importance. J’étais heureuse et c’était tout ce qui comptait.


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  •  

    Mensonge et handicap

     

    La claque retentit à travers la pièce. J’étais en pleurs et la claque que j’avais donnée était

    tellement forte que j’en avais encore mal à la main. Après avoir longtemps fixé la personne en

    face de moi, je m’enfuis, laissant mon interlocuteur seul dans la pièce vide.

    Flash back

    Pour la première fois depuis maintenant 16 ans, moi, Mikaru Horishima me levai en avance ; à

    6h30 exactement. Je me levai et me préparai pour aller en cours. Une fois prête, je sortis de

    chez moi et pris le chemin du lycée. Le lycée étant à 30 min, je prenais le bus tous les matins

    et arrivais donc souvent en retard. Je trouvai une place près d’un jeune garçon qui avait l’air

    d’avoir environ mon âge. ‘Il est vraiment beau’ J’essayai d’entamer la conversation : « Salut !

    Moi c’est Mikaru ! Et toi ? ». Le jeune homme ne répondit pas. Je me dis qu’il n’avait peut-être

    pas entendu et répétai ma phrase mais le lycéen fit comme si je n’existais pas. ‘Quel impoli ! Il

    pourrait au moins répondre !’ Lorsque je descendis du véhicule, l’inconnu fit de même. Il me

    suivit jusqu’à la porte du lycée. ‘Mais qu’est-ce qu’il me veut à la fin ?! D’abord il m’ignore et

    maintenant il me suit ! Je n’y comprends plus rien !’ Arrivée devant le lycée, je m’arrêtai et me

    retournai pour surprendre le jeune homme en « flagrant délit ». Mais, à mon étonnement, le

    jeune homme me dépassa et fit à nouveau comme si je n’existais pas. ‘Et voilà ! J’ai encore

    l’air ridicule ! C’est malin !’ J’allai en classe et le cours commença. Comme à mon habitude,

    j’allai m’asseoir au fond de la salle, près de la fenêtre, où je pouvais rêver sans être dérangée.

    Après une demi-heure de cours, le proviseur entra dans la salle suivi d’un nouvel élève. Je me

    retournai et vis que celui-ci était le garçon que j’avais rencontré dans le bus ce matin.

    « Bonjour à tous ! Je vous présente votre nouveau camarade : Shun Frost. Il est sourd donc si

    vous voulez vous adresser à lui, vous pouvez lui écrire votre pensée sur un bout de papier. Sur

    ce, je vous laisse. J’espère que vous prendrez soin de lui. » Je repensai alors à ce qui s’était

    passé ce matin dans le bus ‘Tout s’explique maintenant ! S’il ne m’avait pas répondue, c’est

    parce qu’il ne pouvait pas m’entendre !’. Shun s’installa à côté de moi et je profitai de cette

    chance pour « discuter » avec lui via une page de mon cahier : « Salut ! Je suis Mikaru

    Horishima ! On a pris le même bus ce matin ^^ » « Bonjour. » répondit simplement Shun. ‘Pas

    très bavard on dirait.’ Je repris ma position habituelle. A la fin de la journée, j’attendis Shun

    devant le lycée pour qu’on puisse rentrer ensemble. Lorsqu’enfin Shun arriva, il m’ignora

    totalement et passa devant moi comme si j’étais invisible. Je me dépêchai de le rattraper et

    de lui placer le bout de papier que j’avais préparé devant lui « On rentre ensemble ? ». Je lui

    passai mon stylo et attendis la réponse « Comme tu veux. » Lorsque je vis ces mots, mon cœur

    bondit de joie. ‘Pendant tout le trajet, ce fut moi qui posais les questions et Shun qui répondait.

    Arrivée à ma station, je laissai Shun dans le bus et partit. ‘Je suis amoureuse ! ^^’ Les jours qui

    suivirent furent pareil que les précedants, mais à mon grand malheur, mercerdi je ne vis pas

    Shun dans le bus. J’arrivai au lycée et fut étonnée de voir les couloirs complètement déserts.

    J’allai dans ma classe et me souvins alors que nous n’avions pas cours aujourd’hui ! ‘Mais que

    suis-je bête ! Aujourd’hui est un jour férié ! Je suis vraiment une idiote ! ><’ Alors que je

    m’apitoyais sur mon sort, je vis Shun dans  la cour. ‘Peut-être que je ne suis pas la seule à

    m’être trompée finalement’ Je descendis les escaliers à toute allure et allai à sa rencontre.

    Mais à ma grande surprise, il n’était pas seul. Il était accompagné d’une jeune fille, qui devait

    avoir entre 14 et 15 ans, et qui lui parlait normalement. A mon grand étonnement, Shun lui

    répondis sans aucun problème. ‘Mais que se passe-t-il ?! Je croyais que Shun était sourd ! Est-

    ce qu’il aurait…menti ?! Mais pourquoi ? Et pourquoi ne ment-il pas à cette jeune fille ?’

    Plusieurs questions se bousculaient dans ma tête et je n’arrivais plus à réfléchir correctement.

    Pendant que mon esprit était embrouillé, je vis Shun se rapprocher de son interlocutrice et

    l’embrasser. Je restai figée sur place. Mon cœur était brisé et les larmes commencèrent à

    couler le long de mon visage. Je vis le jeune homme entrer dans l’établissement et le suivis

    comme un fantôme. Il entra dans la salle de classe et vis certainement mes affaires. Il se

    retourna alors et me vis, le visage empli de larmes, m’avançant lentement vers lui. Lorsque je

    fus à quelques centimètres, je le giflai. La claque retentit à travers la pièce. J’étais en pleurs

    et la claque que j’avais donnée était tellement forte que j’en avais encore mal à la main. Après

    avoir longtemps fixé la personne en face de moi, je m’enfuis, laissant mon interlocuteur seul

    dans la pièce vide.


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  • Premier amour

    -Kisa ! Kisa ! A toi de nous raconter l’histoire de ton premier amour !

    -Mon…premier amour ? Pourquoi si soudainement ?

    -Bah parce que c’est la Saint-Valentin voyons !

    -Ah…mais je suis déjà mariée…

    -C’est juste pour nous rappeler des souvenirs !

    -D’accord, si vous insistez…C’était il y a maintenant 10 ans, j’avais 16 ans à l’époque…

    -sa…Kisa…Kisa !

    -Hein ?! Présente !

    Toute la classe éclata de rire.

    -Viens résoudre ce problème au lieu de rêvasser !

    -Hay…

    A la fin du cours, je me retrouvai comme à chaque fois entourée de plein d’amis. Je riais avec eux mais en réalité, je ne regardais qu’une seule personne. Ayato Hoshimiya, le prince de glace. D’après les rumeurs, il était froid avec tout le monde et était toujours seul. Mais je sais qu’au fond c’est une bonne personne. Je suis amoureuse de lui depuis la rentrée. Je n’étais pas encore populaire et personne ne faisait attention à moi. La seule personne à m’avoir aidé, c’était lui. 

    Aujourd’hui, c’est la Saint-Valentin et je compte lui offrir mes chocolats. Mais je me sens vraiment nerveuse. Lorsque tout le monde fut sorti de la pièce, il ne restait plus que moi et lui. Je décidai de saisir cette opportunité pour les lui donner. Je sortis les chocolats de mon sac et m’avançai vers lui. A ce moment-là, quelqu’un ouvrit la porte. Je me figeai sur place. Ayato ne fit même pas attention à moi et sortit de la salle. J’aurai voulu le suivre mais le jeune homme qui était entré me tint par le bras.

    -Oh ! Mais ce sont des chocolats, n’est-ce pas ? J’ai toujours su que tu étais amoureuse de moi, Kisa ! Je les accepte avec joie !

    Il voulut me prendre le paquet des mains mais je m’éloignai jusqu’à heurter le mur.

    -Non…Ils ne sont pas pour toi…

    -Allez ! Ne fais pas ta timide ! Puisque je te dis que j’accepte de devenir ton petit-ami !

    -Arrête ! J’ai dit non ! Lâche-moi !

    Il me tint par les poignets de telle sorte que je ne pouvais plus bouger.

    -A…arrête…

    Soudain, une autre personne, beaucoup plus grande, vint se mettre derrière le dos de mon agresseur. Ce dernier tourna lentement la tête et prit la fuite en voyant le regard meurtrier de Ayato. Malheureusement, il fit tomber les chocolats et les écrasa dans sa course.

    -Oh  non !

    Je me précipitai vers les gourmandises en miettes et commençai à les ramasser tout en pleurant. Ayato s’accroupit derrière moi.

    -Tu dois beaucoup aimer la personne à qui tu comptais les offrir.

    Après ces quelques mots, il sortit de la pièce.

    -Matte!

    Il s’arrêta au niveau de la porte.

    -Nani ?

    -La…la personne à qui je voulais offrir ces chocolats…c’était toi ! Je t’aime ! Je t’aime depuis la première fois qu’on s’est vus !

    -Et qu’est-ce qui s’est passé ensuite ? Vous vous êtes embrassés ? Vous êtes sortis ensemble ?

    -Comment ça, qu’est-ce qui s’est passé ensuite ? Vous la connaissez déjà l’histoire !

    -Hein ? Mais qu’est-ce que tu nous chantes, là ?

    -Oh, j’ai reçu un message. Ayato m’attend devant le parc. J’y vais !

    -C’est le nom de ton mari, non ? On se voit demain, alors.

    -T’es vraiment longue à la détente, hein…

    -Arrête de te moquer de moi et vas-y !

    -Hay, hay.

    ‘Attends un peu…Ayato…ça me dit quelque chose…comment s’appelait son premier amour déjà ?’


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  • La magie de Noël

     

    Ce matin encore, je me lève dans ma chambre d’hôpital.

    Ce matin encore, les médecins viennent vérifier mon état de santé qui

    s’est encore aggravé.

    Ce matin encore, des personnes de ma famille feignent de s’intéresser

    à moi en m’apportant des fleurs.

    Pourtant, ce matin est un matin spécial. Je regarde le calendrier et

    remarque que nous sommes le 24 décembre. La veille de Noël.Cela va

    maintenant faire un an que je suis atteinte de cette maladie qui me

    pourrit la vie.

    Dans le milieu de l’après-midi, je surprends une conversation entre deux médecins.

    Toujours les mêmes mots, toujours les mêmes paroles. Ils disent que

    je ne vais pas m’en sortir, et pourtant je suis encore en vie. Tous les

    jours, je prie pour que je meure en douceur et le plus vite possible.

    Soudain, j’entends une voix qui me semble familière mais que je n’ai

    pas entendu depuis longtemps. Je dois sûrement rêver. Mais à ma

    grande surprise, la voix se rapproche et augmente de volume. Elle

    m’appelle. Je me lève et vais regarder par la fenêtre d’où provient-elle.

    Un ange. Ce n’est pas la première fois que je le vois. L’année dernière

    aussi, il est venu me rendre visite.

    Bizarrement, je suis la seule à pouvoir le voir.

    Bizarrement, parler avec lui me redonne de l’espoir.

    De petits flocons de neige commencent à tomber doucement du ciel. Je

    les regarde avec émerveillement. Cette fois, je prie pour que je puisse

    les revoir l’année prochaine. Je ne prie plus pour mourir mais pour

    vivre.

    Lorsque minuit sonne, l’ange disparaît. Je me retrouve à nouveau

    seule. Si je meurs, la seule chose qui va me manquer, c’est cette magie

    que l’ange a apporté avec lui. La magie de Noël.

    Aujourd’hui, je ne suis plus de ce monde. Ce soir fut mon dernier jour.

    Mais je n’ai aucun regret. Car à présent, c’est à mon tour d’être l’ange

    et d’apporter cette magie à une personne malade. Tel est mon destin.

    Pour toujours.


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  • Un Halloween pas comme les autres

    Est-ce que vous croyez aux maisons hantées, aux fantômes et aux monstres ? Non ? Voyons voir si vous pensez toujours la même chose après l’histoire que je vais vous raconter…

    Il était une fois, dans ce qui était autrefois la ville de Ronda, une vieille maison délabrée que tout le monde évitait. Cette immense et impressionnante bâtisse est, dit-on, l’habitat de fantômes terrifiants et cruels. Mais qu’en est-il réellement ? C’est que je vais vous faire découvrir…

    -Mikan ! Envoie-le ballon ! Vite dépêche –toi !

    -Hey ! Rendez-moi ma tête ! Ce n’est pas un ballon !

    -Si c’en est un ! Haha :D

    -Mais arrêtez ! MAMAN !!!

    -Les enfants, arrêtez d’embêter Natsume. Viens mon chéri. Vous devriez être gentils avec tout le monde aujourd’hui car c’est Halloween ! Si vous n’êtes pas sage, le père Dracula ne vous offrira pas de cadeaux.

    Les deux petites fantômes redonnèrent alors sa tête au petit Natsume.

    -Dis maman, est-ce que des humains vont venir nous rendre visite aujourd’hui ? Je m’ennuie !

    -Certainement ma petite Hotaru. Le soir d’Halloween, les humains les plus courageux viennent nous rendre visite dans l’espoir de nous voir. Et une fois de plus, on leur fera tellement peur qu’ils n’en dormiront plus la nuit !

    -Ce sera super ! J’ai hâte d’être à ce soir ! Hihi ^^

    Pas très loin de ce petit foyer, se trouvait une autre maison abandonnée. Elle était beaucoup plus petite et ne faisait presque pas peur. Dans cette petite maisonnette se trouvait 3 amis en train de jouer à chat.

    -Tu ne m’attraperas pas ! Jamais tu ne m’auras Kairi !

    -C’est-ce qu’on verra Minami ! Tadase ! Aide-moi au lieu de te goinfrer de gâteaux !

    -Charrive ! Attends che fini ma relichieuse !

    Lorsqu’ils se sentirent trop fatigués, les 3 petits garnements remarquèrent que la nuit étaient déjà tombée. Ne pouvant pas rentrer chez eux dans le noir ni rester dans cette maison à cause du froid, ils décidèrent de sortir et virent alors l’habitation de nos petits fantômes. Ils se précipitèrent vers la porte et se mirent à toquer aussi fort qu’ils le pouvaient.

    -Ils sont arrivés ! Ils sont arrivés ! Maman ouvre la porte avec tes pouvoirs !

    La mère entendit la requête de la petit Mikan et s’exécuta. Les 3 amis entrèrent alors dans l’immense maison.

    -La porte s’est ouverte toute seule ! Vous avez vu ! Oh la la j’ai trop peur.

    -Ne t’inquiète pas Minami ! La porte était sûrement déjà entre-ouverte quand on a frappé.

    -Oui il a churement raichon !

    -Tadase ! Combien de gâteaux as-tu pris avec toi ?

    -Che ne chais pas… Gloups…Je dirai une dizaine.

    A ce moment là, le petit Natsume sortit de se cachette et se précipita sur le gâteau du petit gourmand.

    -GATEAU !!!!

    -Natsume ! Revient ici ! Maman ! Il va tout faire rater !

    -Oui Mikan a raison maman ! Notre plan pour faire peur aux humains est tomber à l’eau ! Notre fête d’Halloween est gâchée ! OUIIIIN !!

    Les 2 fillettes se mirent alors à pleurer. La petite Minami, qui était de nature gentille, se précipita vers les deux fantômes.

    -Ne pleurez pas. Si vous voulez, on peut passer Halloween avec vous. Je suis sûre que d’autres personnes vont venir pour vous voir. On les effrayera ensemble ^^

    Les 2 sœurs levèrent alors les yeux et virent les 3 amis se déguiser avec des draps et des rideaux en fantômes comme elles.

    -Bou ! Alors ? Je fais assez peur ?

    -Hahahaha

    Tout le monde éclata de rire. Après cette bonne dose de rigolade, la petite bande se cacha et attendit l’arrivée d’autres humains imprudents. Ils passèrent la nuit d’Halloween à effrayer les personnes qui s’aventuraient dans leur demeure et s’amusèrent comme des petits fous.

    Hey ! Je n’ai jamais dit que j’allais écrire une histoire qui fait peur ! J’ai juste dit que vous croirez aux fantômes après avoir lu cette histoire. Ce n’est pas ma faute si vous ne savez pas lire ^^ Mais…au fait…Vous y croyez maintenant ?


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