-Hina-

Alors qu’elle montait en voiture, Hina se demanda au moins pour la millième fois pourquoi ces idiots avaient enlevés Yume. Voulaient-ils la faire chanter ? Ou peut-être soutirer des informations de sa meilleure amie ? Et si elle n’avait pas réussi à répondre à leur question et qu’ils la maltraitaient pour ça ? Peut-être menaçaient-ils de la tuer ? Ou pire encore, de la torturer à mort ?! Hina continua à s’imaginer les scénarios les plus fous pendant tout le trajet. Son père, lui, semblait calme, comme à son habitude. Pourtant, lui aussi se triturait les méninges à la recherche d’une explication. Et sans le vouloir, il se rendit de quelque chose de terrible : maintenant qu’ils avaient un, deux ou même trois clones, ils pouvaient en fabriquer autant qu’ils le voulaient ! Et puis, il ne connaissait toujours pas la motivation de son frère, ce qui l’agaçait encore plus. En proie à leur réflexion, aucun des deux personnages ne remarqua la moto qui les suivait de près…

-Chihiro-

« Mais qu’est-ce que je fais ? Je suis en train de suivre la voiture d’un inconnu ! Et pourtant, quelque chose me dit que je dois le faire… »

-Yume-

-Yosh ! J’ai réussi à passer le premier couloir sans me faire repérer ! C’est bizarre, je croyais que ça allait être plus difficile pourtant…

La jeune fille continua alors son chemin pour tenter de s’échapper mais ce qu’elle ne savait pas, c’est qu’elle était observée de très près…

-Dai-

-Monsieur ! La jeune fille est en train de s’enfuir ! Que devons-nous faire ?!

Tout en regardant son écran de surveillance, le professeur répondit avec désinvolture :

-Laissez-là, nous n’avons plus besoin d’elle…La cible vient à nous sans que nous ayons à le lui demander…C’est parfait. Finalement, ce garçon nous aura encore servi.

-Que voulez-vous dire ?

-En deux mots, il est en train d’utiliser un des véhicules que nous avons équipés d’un radar.

-Et ? Je ne comprends pas Monsieur.

-Et il est en train de suivre la voiture de mon cher frère.

-Mais…et la fille ?!

-Je vous ai dit de ne pas vous en occuper. C’est d’ailleurs meilleur si elle sort d’ici. Par contre, appelez-moi le professeur Ban, j’ai encore une mission à lui confier.

-Bien, Monsieur.

Sans plus attendre, le subordonné s’en alla chercher le professeur, laissant Dai regardé tranquillement l’arrivée de ses proies dans ses filets…